Batirama met en lumière le phénomène de collision des oiseaux dans les vitres

Le journal Batirama, spécialisé dans l’information des professionnels du bâtiment et vendu à 10 000 exemplaires, a rebondi hier sur les actions de sensibilisation de la LPO sur le phénomène de collision des oiseaux dans les vitres.

Les oiseaux ne sont pas capables de voir les surfaces en verre lorsqu’elles sont trop transparentes ou qu’elles réfléchissent l’environnement naturel : ciel ou végétation et ils entrent en collision avec elles.

Huppe fasciée devant une fenêtre.
Huppe fasciée devant une fenêtre.
Crédits : Fabrice Cahez

C’est un phénomène massif et mortel que les associations de protection des oiseaux ont identifié depuis de nombreuses années et qui tend à s’intensifier en raison de la recrudescence de l’utilisation du verre dans la construction et le mobilier urbain.

  • 15% des oiseaux blessés en centre de soin LPO le sont suite à une collision.
  • En 2017, la LPO Ile-de-France et 4 centres de soin, ont traité 200 appels à ce sujet. C’est dire combien la LPO en traite à l’échelle de son réseau national qui s’étend dans 79 départements !
Trace laissée par la collision d'une tourterelle dans une vitre.
Trace laissée par la collision d’une tourterelle dans une vitre.
Crédits : Henriette Bercot

Il existe des solutions à ce problème : travailler sur le degré de transparence et de réfléchissement du verre, utiliser du verre sérigraphié, coloré, sablé…

Vitre innoffensive pour les oiseaux.
Vitre innoffensive pour les oiseaux.
Crédits : Vogelwarte

L’article de Batirama explique ce phénomène de façon simple et précise, valorise les actions LPO et notamment la réunion du Club U2B du 5 décembre dernier au cours de laquelle ont eu lieu des débats animés sur ce thèmes entre des architectes, des constructeurs, un producteur de verre et les représentants de la LPO et de l’association suisse de protection des oiseaux : Vogelwarte.

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