La LPO Loire alerte la presse et les communes sur le déclin des hirondelles à l’échelle du département de la Loire.
Les comptages faits depuis dix ans dans la Loire comme dans tout l’Hexagone (voir les chiffres du Suivi Temporel des Oiseaux communs) le prouvent : - 33 % pour l’hirondelle rustique, - 25 % pour l’hirondelle de fenêtre ».
Les raisons expliquant la chute des effectifs sont multiples mais surtout dues à une plus grande difficulté à se reproduire et à se nourrir. Tout d’abord, « l’évolution agricole. Avant, toutes les étables avaient leur nid, mais aussi les granges, les façades dans tous les hameaux. Les hirondelles adoraient les étables où elles trouvaient des insectes à profusion ». La transformation des bâtiments agricoles, la réduction des fermes, la rénovation des façades et des dessous de toit ont limité les possibilités de nidification. Avec le goudronnage, il leur est aussi plus difficile de trouver de la boue pour construire les nids. Et puis l’utilisation d’insecticides aurait impacté la ressource.
La LPO Loire a décidé de proposer, début avril, à cinquante communes du département, principalement en zones rurales, de signer une convention faisant d’elles, des « sanctuaires » pour hirondelles et martinets.
A ce jour, 16 communes se sont engagées . Parmi les communes concernées il y a : Belleroche, Perreux, Valfleury, Saint-Paul-en-jarez, Saint-Germain-Lespinasse, Cellieu, Saint-Denis-de-Cabanne, Saint-Maurice-en-Gourgois, Saint-Didier-sur-Rochefort, La Gresle, Néronde, Farnay. Une présélection de ces communes avait été été faite par la LPO avec comme critères : présence d’hirondelles et de martinets ces cinq dernières années, proximité avec une commune en abritant, démarche 0 phyto engagée.
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