Le retour des beaux jours est favorable au lancement des chantiers de construction ou de rénovation de bâtiments.
Mais c’est également le moment où les martinets et les hirondelles reviennent d’Afrique où ils ont passé l’hiver pour venir se reproduire en France. Or ces oiseaux reviennent chaque année dans le même nid qu’ils construisent sur nos bâtiments. Si leurs nids son détruits au cours des travaux, cela risque de compromettre les chances de reproduction de ces espèces protégées dont les populations sont en fort déclin ces dernières années.
Ainsi, selon les chiffres de 2015 du STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs), la population de martinet noir en France a diminué de 39% sur les 10 dernières années (2005-2015). Parallèlement, la population d’hirondelles de fenêtre a diminué de 33%* et la population d’hirondelles rustiques a diminué de 43%.
Consulter les derniers chiffres du STOC
Ces oiseaux sont protégés par la loi depuis 1976. A ce titre, le Code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés précise qu’il est interdit de porter atteinte aux individus mais également à leurs nids et à leurs couvées (œufs ou poussins). Dans le cas des hirondelles, par exemple, tout auteur d’une atteinte s’expose à une amende pouvant atteindre 15 000 euros et à une peine d’emprisonnement allant jusqu’à un an car il s’agit là d’un délit.
Comment concilier travaux de construction/rénovation et protection de la biodiversité ?
En repérant au préalable la présence de nids d’hirondelles ou de martinets sur le bâtiment : pour cela contacter une association de protection de la nature ou un bureau d’étude faune-flore
En prenant les précautions nécessaires en cas de présence avérée de ces espèces, : démarches auprès de la DREAL ou du CNPN
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