lundi 22 août 2016
En juillet 2016, le CEREMA et le ministère du logement ont produit un film intitulé "La nature en ville comme élément de confort climatique".
Ce film nous parle notamment des projets de recherche en cours pour calculer l’impact rafraichissant de différent type de végétation.
L’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) compare la qualité d’ombrage de différentes espèces d’arbres plantées à Paris : platanes, marronnier, érable, tilleuls, sophoras...
Frédéric SEGUR, responsable du service Arbre et Paysage, Direction de la Voirie, Métropole de Lyon décrit les 4 effets de l’arbre sur l’îlot de chaleur urbain décrits par.
• Ombrage effet direct quand on est assis sous un arbre : 40 à 80% d’ombrage ;
• Ombrage effet indirect : atténuation de l’absorption et la restitution de chaleur par les surfaces ombragées (ex : asphalte) ;
• Courants d’air : Effet sur l’écoulement de l’air : les différences de chaleur liées à la présence de l’arbre créent des courants d’air ;
• Evapotranspiration : l’eau change de phase liquide à gazeuse au niveau des feuilles en cas de grande chaleur rafraichissant ainsi l’air ambiant.
Ex : projet de la rue Garibaldi à Lyon
Julien BIGORGNE, ingénieur environnement à l’’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) compare la qualité d’ombrage de différentes espèces d’arbres plantées à Paris : platanes, marronnier, érable, tilleuls, sophoras...
Le CEREMA Est a travaillé de 2012 à 2016 sur le projet TERRACES « Toitures vEgetales pour RafRaichir les Ambiances Climatiques urbainES » grâce à un financement de l’ADEME. Ce projet avait pour but de développer l’analyse fine des performances et de l’impact des toitures terrasses végétalisées (TTV) sur le climat urbain et la santé.
L’IRSTV à Nantes a développé "Solène-Microclimat" une plateforme d’outils de simulations du microclimat urbain pour évaluer l’impact climatique des projets architecturaux et urbains à l’échelle du quartier.
Météo France a développé le modèle TEP pour modéliser le climat à l’échelle du territoire : la ville et son agglomération.
Ces outils et connaissances pourront être utilisés lors de projets d’aménagement pour réduire l’effet d’îlot de chaleur urbain. Pour cela l’aménageur urbain, le service de gestion des espaces verts et le service de planification territoriale doivent apprendre à travailler ensemble autour de la question climatique.